La voiture électrique séduit les Européens. C'est la conclusion de la 28 édition de L’Observatoire Cetelem de l’Automobile qui a ainsi décidé d’interroger plus de 6 000 personnes dans 10 pays d’Europe, France - Espagne - Portugal - Italie - Belgique - Allemagne - Royaume-Uni -
Pologne - Turquie et Russie.
Pologne - Turquie et Russie.
Selon cette étude, ils sont déjà 41% à envisager son acquisition. Et au global ce sont 71% des personnes interrogées qui se déclarent intéressées par le véhicule électrique. Certes, Il faut noter que c’est en France que l’intérêt pour cette technologie est le moins fort à 54%, mais toujours majoritaire. Et au final, 23% des Français manifestent des intentions d’acquisition. L’absence de bruit est perçue comme un atout incontestable puisque 73% des Européens considèrent que ce sera une source de stress en moins. Côté budget : 64% des interrogés pensent qu’avec le véhicule électrique, il sera possible de faire des économies à l’usage.
La voiture 100% électrique = voiture propre.
La voiture 100% électrique = voiture propre.
84% des Européens interrogés (75% des Français) considèrent que le véhicule électrique est la meilleure solution d’avenir pour protéger l’environnement. Même avec de l’électricité d’origine nucléaire, l’utilisation d’un véhicule électrique est, à leurs yeux, d’un point de vue environnemental, préférable à celle d’un véhicule thermique pour 60% d’entre eux. Cependant, 52% des Européens (54% des Français) pensent que la remise en cause du nucléaire pourrait hypothéquer l’avenir du véhicule électrique.
Prix et autonomie : 2 freins à lever.
Prix et autonomie : 2 freins à lever.
49% des Européens interrogés (57% des Français) n’envisagent aucun effort financier pour acquérir un véhicule électrique. Et seulement 1/3 d’entre eux se déclarent prêts à payer ce type de véhicule jusqu’à 10% plus cher que son équivalent thermique. Quant à l’idée de la location de la batterie, elle ne rencontre toujours pas de succès : seuls 37% des Européens envisagent une telle solution. L’autonomie des batteries est un autre point problématique : 82% des Européens (77% des Français) font moins de 100 km par jour et pourtant, 55% d’entre eux (71% des Français) n’envisagent pas l’achat d’un véhicule ayant une autonomie inférieure à 250 km. Ils souhaitent par ailleurs la mise en place rapide de bornes de recharge sur la voie publique (90% des Européens) et considèrent, pour 71% d’entre eux, que les pouvoirs publics n’aident pas suffisamment la filière.
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